On ne se voit pas vraiment en train d’en parler autour d’un café, et pourtant… le sujet finit par s’inviter dans les conversations dès qu’un bébé pointe le bout de son nez. Le tire-lait, on l’imagine d’abord comme un gadget un peu médical, puis il devient soudain un allié possible : pour soulager un engorgement, constituer une petite réserve de lait, ou simplement retrouver un peu de liberté. Mais avant même de choisir entre un modèle électrique ou manuel, une question surgit, presque en chuchotant : Est-ce que c’est remboursé ?
Le tire-lait manuel est-il remboursé par la Sécurité sociale ?
Bonne nouvelle : en France, la Sécurité sociale prévoit bien un remboursement, mais pas pour n’importe quel achat. Il s’agit de la location d’un tire-lait, généralement électrique, et non de l’achat pur et simple. Sur prescription médicale (médecin, sage-femme ou même pédiatre), la prise en charge atteint 100 % du tarif de base, fixé à 12,10 € par semaine. Autrement dit, si vous louez un appareil auprès d’une pharmacie ou d’un prestataire de santé agréé, vous ne débourserez en principe rien, ou une somme très symbolique.
Petit détail qui a son importance : la Sécurité sociale exige que le kit de téterelles et de tuyaux soit personnel pour des raisons d’hygiène. Ce kit n’est pas toujours remboursé, ou seulement en partie, et coûte en moyenne entre 15 et 25 €.
L’achat d’un tire-lait : un autre calcul
Si vous préférez acheter votre appareil, pour des raisons de confort ou parce que vous prévoyez une longue utilisation, le remboursement devient plus limité. La plupart des mutuelles ne prennent en charge qu’une petite partie de l’achat, voire rien du tout. Mieux vaut donc vérifier votre contrat : certaines complémentaires santé proposent une enveloppe maternité qui inclut ce type d’équipement.
Pour donner un ordre d’idée, un tire-lait électrique de bonne qualité se situe entre 80 et 120 €. Le tire lait manuel, lui, coûte moins cher (autour de 30 €), mais il n’est pas toujours adapté si l’on doit tirer plusieurs fois par jour.
Découvrez sur notre site nos modèles pour trouver celui qui vous correspond le mieux
Les démarches concrètes
Le parcours est plutôt simple : une ordonnance, un passage en pharmacie ou chez un prestataire spécialisé, et vous repartez avec l’appareil. Beaucoup de parents racontent que la pharmacie se charge directement de la télétransmission, évitant ainsi l’avance de frais. Un conseil souvent partagé : anticiper. Les premières semaines après la naissance sont déjà intenses ; mieux vaut s’occuper des papiers avant, surtout si vous savez que vous souhaitez tirer votre lait pour la reprise du travail ou en cas d’allaitement difficile.
Quand l’expérience personnelle s’invite
Certaines mamans parlent d’un soulagement presque immédiat en découvrant que la location était couverte. D’autres évoquent la confusion : ordonnances perdues, pharmacies débordées, modèles en rupture de stock. Comme souvent, la réalité dépend de la disponibilité locale et de la réactivité du professionnel de santé.
Et vous, êtes-vous du genre à tout prévoir avant l’accouchement, ou à gérer les imprévus au jour le jour ? Il n’y a pas de bonne réponse. L’important reste de se sentir accompagnée, pas de cocher toutes les cases d’une to-do list.
En résumé
Oui, les tire-laits sont remboursés, mais essentiellement en location sur prescription médicale, avec un kit d’hygiène à votre charge. L’achat, lui, dépend largement de votre mutuelle.
Avant de faire votre choix, prenez simplement le temps de vérifier ces points avec votre sage-femme, votre médecin et votre complémentaire santé. Quelques démarches rapides aujourd’hui peuvent vous éviter des dépenses inutiles et vous offrir plus de tranquillité quand bébé sera là.